Je suis une amoureuse de la nature et des étoiles. J’aime le vent dans les branches, la pluie sur la lucarne et les livres qui traînent sur une table basse. J’aime les tisanes, les herbes médicinales, les secrets de sorcière, les contes et les mythes au coin du feu…  J’aime créer des choses dans la matière comme des savons, des bougies, des tablettes en argile pour des rituels de Pleine Lune. Je ne peux me passer de l’odeur du café le matin, de mon chien qui me fait la fête quand je me lève, d’une bougie allumée le soir, de poésie au quotidien.. Il n’y a pas un jour où je ne vais pas dans la forêt, pas un jour où je n’ouvre pas un bouquin… Les livres, j’aime les ouvrir au hasard… Mes préférés pour ce jeu de dialogue avec l’invisible sont « dialogues avec l’ange », « femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estés et tous les livres de Christiane Singer ou de Christian Bobin.  

Tantôt excitée par la joie de toucher, de sentir, de goûter par mes sens toute la beauté du monde, tantôt les yeux vers les étoiles, il me plairait de faire descendre  la lumière du cosmos jusque dans mes cellules… Pour moi l’astrologie, ça s’apprend avec la tête mais ça se vit aussi corporellement, énergétiquement. D’ailleurs je dis souvent que l' astrologie que je pratique est sensitive. En méditation guidée, on peut ressentir l’énergie d’une planète. Et puis on peut explorer… Explorer, voilà ce que j’aime le plus au monde, marcher sur une voie de mystère, ouverte aux étonnements et aux synchronicités, émerveillée de ce qui me dépasse et en quête de ce qui est déjà là mais qui par jeu divin m' échappe encore…

Bien sûr je ne rencontre pas toujours le monde avec un coeur débordant de joie et d'enthousiasme, il m'arrive d'être très angoissée, très mélancolique et parfois je me sens écorchée vive. Je suis sensible à tout, au bon comme au moins bon, ce qui fait que très souvent j'ai besoin de m'isoler pour me régénérer. Je ne me sens pas seule quand je me retire car c'est à ce moment-là que je peux enfin me relier à tout ce qui m'entoure.  Mes proches connaissent bien ce besoin, ils disent que je suis une oursonne...  Une oursonne qui, à présent, ne cherche plus à rentrer dans le moule, qui accueille sa singularité, son côté un peu décalé voire étrange, même si ce n'est pas toujours facile. Tout cela pour dire que même si j'aime dialoguer avec le ciel, j'aime aussi entrer dans mes profondeurs. Le travail alchimique qui consiste à descendre au fond de moi pour visiter l'ombre qui m'habite m'enthousiasme tout autant que celui qui me guide vers la lumière.  Je sais que là, dans le monde du dessous, il y a aussi des trésors... Je le dis souvent aux personnes qui viennent à ma rencontre. Quand ils le sentent, ils descendent avec moi, mais rassurez vous, je les fais toujours remonter... 

J'ai commencé mon parcours dans la relation d'aide avec une formation de 2ans en Intervention Sociale Systémique, j'avais à l'époque 33 ans. J'ai alors découvert la Thérapie Brève et la méthode en Orientation Solution dont j'ai aimé la vision. Une thérapeutique créative qui résonne encore aujourd'hui avec les propositions que je peux faire dans mes séances.  Pendant très longtemps, la voie corporelle a été au centre de ma pratique. C'est lors d'un massage pour moi-même que je vais en découvrir l'intérêt. Le corps quand il s’ouvre est une porte vers une dimension intuitive et profonde de la conscience. Par un travail personnel, je vais en faire l’expérience directe et ensuite, portée par mon élan d’aller plus loin, je me forme à la Réflexologie plantaire durant 3 années, à la pratique du soin énergétique sur une période de 10 ans (Reiki entre autres) puis à la Sophrologie Caycédienne (4 ans) et enfin à l'Hypnose Conversationnelle suivie de l' Hypnose Spirituelle. Toutes ces pratiques contribuent à une exploration personnelle et une  ouverture qui est le gage essentiel à la qualité de présence et de compréhension des mécanismes à l'oeuvre en consultation, du cadre que je vais pouvoir offrir en séance et des pistes  que je peux dégager lors de l'entretien.    

En 2010, par une merveilleuse synchronicité, l' Astrologie revient sur mon chemin. Aujourd'hui j'ai 52 ans et je ne cesse d'apprendre et de m'émerveiller du langage symbolique des planètes. Je pratique une Astrologie Humaniste et essentiellement Archétypale dont la proposition première est la connaissance de soi. La prédiction a peu d'intérêt pour moi. L'astrologie permet de découvrir sa singularité, elle donne les clefs pour la mettre au monde et l'accorder à la volonté du ciel tout en gardant sa liberté à chaque instant. Elle soutient la personne à tracer son chemin en âme et conscience dans l'espace tangible de l'expérience.  Les astres ne nous murmurent-ils pas "Sois simplement qui tu es"...?

La Baba Yaga est une sorcière -ou ogresse- du folklore slave connue pour avoir enlevé et mangé des enfants. Elle vit dans une hutte magique dans la forêt.

« baba », est le diminutif de "babouchka" qui signifie « grand-mère ». « Yaga »  signifie « serpent ». Ce serait donc « la femme Serpent ».

Dans le conte Vassilissa, la jeune fille demande à la Baba Yaga qui sont le cavalier rouge, le cavalier blanc et le cavalier noir qu'elle a croisés pour venir jusque chez elle ; et la baba Yaga répond : « C'est mon jour, vêtu de blanc... C'est mon soleil, vêtu de rouge... C'est ma nuit, vêtue de noir »....

Nous sommes bien dans les 3 couleurs de l'alchimie, l'oeuvre au noir, au blanc et au rouge... , Aussi le four est l'élément principal de son antre, le four, c'est le creuset alchimique de toutes les transmutations. Le serpent est aussi une image de transmutation. On dit aussi que La Baba Yaga commande aux phénomènes célestes, au jour et à la nuit. 

La Baba Yaga est donc une sorcière qui malgré sa mauvaise réputation, initie celui ou celle qu'elle rencontre. Elle est gardienne du processus vie-mort-vie, elle est la gardienne de la fontaine de la vie et de la mort, elle est la maîtresse de la forêt et du monde sauvage. 

Vous comprenez maintenant peut-être mieux pourquoi j'aime de tout mon coeur ce personnage. La Baya Yaga a quelque chose de la "femme sage", de "la vieille femme qui sait" que l'on trouve dans les contes de Clarissa Pinkola Estés mais elle présente une dimension plus sauvage... Elle fait peur comme tous les passages que nous devons franchir, elle fait peur, tout comme la planète Pluton quand elle touche un point important de notre carte du ciel. 

Si on ose prendre sa main, elle va nous inviter à explorer notre forêt profonde, les mystères qui nous habitent. Elle nous soutiendra aussi quand nous traverserons des épreuves et des turbulences...

J'aurais pu choisir le nom d'une fée sympathique mais je préfère la profondeur et la portée initiatique puissante qu'elle propose.  

La carte du ciel peut se lire à différents niveaux: on peut y chercher des réponses pour l'avenir, on peut juste essayer de comprendre nos mécanismes psychologiques mais aussi on peut la vivre comme un processus alchimique et initiatique, c'est de toutes, la dimension que je préfère.

Quelques éléments savoureux à son sujet (mythologica.fr): 

• Elle vieillirait d'un an à chaque fois qu'on lui pose une question mais elle a la possibilité de rajeunir en buvant une décoction de roses bleues parfois apportées par les voyageurs.
• Elle a une jambe constituée uniquement d'os sans chair.
• Elle se déplace en volant accroupie dans un mortier (bouilloire, buche...) magique tout en s'aidant d'un pilon comme d'un gouvernail et elle efface soigneusement ses traces avec un balai taillé dans du bouleau argenté.
• Chaque fois qu'elle apparaît, un vent sauvage commence à souffler, les arbres gémissent et les feuilles tourbillonnent dans les airs. Hurlante et gémissante, une foule d'esprits l'accompagnent.
• Mais c'est sans doute sa maison qui est la plus étonnante. C'est une petite cabane en bois juchée sur deux (ou une) pattes de poulet qui peut éventuellement se déplacer. Dans certaines légendes elle n'a pas ni porte ni fenêtre mais on peut les faire apparaitre en prononçant une phrase magique. La barrière de l'enclos est constitué d'os humains surmontés de cranes dont les orbites brillent dans la nuit. Le portail est fait lui aussi d'os humains et la serrure ressemble à une bouche garnie de dents pointues et acérées. Quand un visiteur entre dans sa cabane, Baba Yaga lui demande s'il est venu de son plein gré ou s'il a été envoyé.

Brrrrr, vous l'a trouvez toujours sympathique? Moi je l'adore!